A l’approche du Saint-Nicolas fêté le 6 décembre, les Grittibenz font leur apparition dans toutes les boulangeries ainsi que dans toutes les grandes surfaces.
Appelé « Grätimaa » dans la région de Bâle, « Elggermaa » dans les régions de Zurich et de Thurgovie, « Chlaus » ou bonhomme en pâte selon où vous êtes situés. L’éthymologie de Grittibenz veut qu’il se sépare en deux mots : « Gritten » et « Benz ». « Benz » étant un diminutif du prénom Benoît. Ce prénom était très répandu et désigne un « homme » en général. « Gritti » ou « Grätti » en dialecte bâlois signifiant « Vieux boiteux ». Puis dans le dialecte bernois « Gritte » ou « Grittele » signifie une fourche ou une position écartée des jambes d’où la forme des jambes du Grittibenz.
Autrefois, les Grittibenz étaient en pâtes à pain et maintenant, ils sont fabriqués en pâte levée sucrée. Chaque région apporte leur particularité : l’un porte un bonnet tandis que l’autre porte un chapeau et sur certains l’on aperçoit une écharpe. Lors de la confection, la fantaisie est permise pour la Saint-Nicolas et l’Avent.
Cette pâtisserie, typiquement suisse, est particulièrement appréciée et confectionné pour la Saint-Nicolas et l’Avent ainsi que pendant le temps des fêtes de fin d’année. « Grittibänz » a aussi sa page officielle sur Facebook, pour les intéressés.
Bon appétit!
P.S. Pour la recette ainsi qu'en faire de différente manière, cliquez sur les mots confection et fantaisie un peu plus haut dans le texte.